|
DIDIER COTTIN
DESCRIPTION.
Ce type d'installation a été crée pour amener un visuel novateur, au début des années 90, avec l’arrivée de la musique électronique. C’est une invention brevetée et déposée à l’INPI par Didier Cottin en 1996.
Ces grands formats fixes sont exposés dans l'obscurité. Ils produisent une très forte illusion d'optique dont l'amplitude des mouvements peut dépasser le mètre.
L'installation comprend le tableau fluorescent, un stroboscope, une lumière noire et une source sonore. L’éclairage synchronisé ainsi que les propriétés du tableau confèrent à la toile une forte illusion d'optique qui étend la perception du tableau en un cône, d’où le nom d'installation conique.
Le nom du courant artistique qui s'en dégage est L'ART STROBOSCOPIQUE.
NOTION DE «CONE».
Cottin penserait que nous dégagerions niveau de la poitrine une sorte de "cône" invisible qui nous relierait "à notre vide". L'installation tenterait de reproduire ce lien inter-extérieur en jouant le rôle d'un VORTEX.
Pour nous faire imaginer nos cônes, l’idée de Cottin est de créer une correspondance entre l’installation et le cortex interne de la vision. En effet Les formes de ses peintures seraient directement liées à celles des structures internes du cortex visuel. (Voir les publications à ce sujet de Jack Cowan, Paul Bressloff et leurs équipes sur les circuitry of visual cortex).
Le langage pictural utilisé par Cottin renverrait donc au langage interne de la vision. D'après Cottin, ce détournement du regard vers ses propres dispositifs relierait les mécanismes de la vue à eux-mêmes et aiderait donc à dévoiler nos cônes.
CONNEXION
Dans ce jeu cognitif, Cottin veut nous relier par nos cônes, en dégageant cette LIGNE DE FUITE COMMUNE...
L'AUTEUR.
Cottin a effectué un double cursus scolaire en poursuivant en même temps des études scientifiques et des études artistiques.
Au cours de ses études, il met au point les peintures stroboscopiques dont l’installation et les caractéristiques ont fait l’objet d’un brevet d’invention déposé à l’INPI en 1996.
Les peintures stroboscopiques ont été exposées dans les salons Parisiens comme le salon Mix Move aux Portes de Versailles, le salon d’Automne au Grand Palais. Il a aussi exposé dans les grandes salles Parisiennes comme le Rex, Le Bataclan, Les Folie's Pigalle.
|
|